Créer un site internet

Espaces de professionnalisation

 

 

Les espaces de professionnalisation dans le projet d’établissement intégré (PEI)

Selon le projet MLA (modèle lycée Attahadi)

Les espaces de professionnalisation, sur le plan conceptuel, ne sont pas forcément des espaces de travail. Ils ne renvoient pas non plus forcément à des entités physiques ou spatiales (bien qu’ils puissent théoriquement l’être). Il s’agit plutôt d’une configuration « conceptuelle » complexe permettant de développer une vision professionnalisante, qui, à partir de l’élargissement de la perspective de la planification et de la gestion, augmente et amplifie le temps et les chances des apprentissages ; laquelle planification ou gestion est appelée à déborder des apprentissages exclusivement disciplinaires, quel que soit le lieu où cela peut s’effectuer.

La notion « d’espaces de professionnalisation » est destinée à promouvoir les idées d’interdisciplinarité et de transversalité et à inciter les enseignants à élaborer AUTREMENT une planification et une gestion des apprentissages. Tout en concevant une activité ou en mettant en œuvre cette activité en classe, par exemple, on peut développer des apprentissages interdisciplinaires et transversaux (capacités mentales, thématiques scientifiques, etc.). Tout en concevant l’intégration des CVC ou en développant des CVC en classe ou dans l’établissement, on est en train de développer des réflexes et des postures à caractère social qui ont pour but d’impacter positivement l’environnement et tout en prévoyant d’inviter ou en invitant une personnalité littéraire ou scientifique, un expert, un spécialiste, qui animera des « activités » dans une classe ou dans l’établissement, on est en train d’augmenter les apprentissages à l’aide de l’apport de l’environnement.

Il s’agit en fait d’une interaction continue  à la fois entre une dimension psycho-cognitive, didactico-pédagogique et socioculturelle offrant aux apprenant-e-s la chance de bénéficier d’une formation HOLISTIQUE qui  tente de négocier les tensions entre le cognitif, l’affectif et le social, le disciplinaire, l’interdisciplinaire et le transversal, l’acte (apprendre) et son impact immédiat et différé, etc.

Dans les faits, les enseignant-e-s et les apprenant-e-s passent plus de temps en classe (apprentissages fondamentaux disciplinaires mais ouverts sur l’interdisciplinaire et le transversal), beaucoup moins en dehors de la classe mais dans l’établissement (bibliothèque, cour, réunions, …) et rarement en dehors de l’établissement (dans le cadre des partenariats : visites des musées, voyages,  …).

Dans les faits également, dans l’état actuel des choses, ces espaces sont exploités mais d’une façon sporadique, irrégulière et décontextualisée dans le cadre de la version antérieure du projet d’établissement adopté comme un espace parallèle et à la marge de l’enseignement et des apprentissages.

Ces trois espaces, par contre, selon cette nouvelle formule du PEI (projet d’établissement intégré) qui est l’un des fruits du projet MLA (modèle lycée Attahadi) retrouvent plus de SENS et de complémentarité. Ils s’inscrivent dans une vision commune qui canalise, contextualise et fédère les efforts des uns et des autres.

Abdelaziz D.

Date de dernière mise à jour : 04/11/2021

Ajouter un commentaire

Anti-spam