... création de la plate-forme Maroc du réseau social de l'éducation en français!
Conformément à la note ministérielle (direction des curricula) n° 390.17 du 17 novembre 2017, la plate-forme IFprofs-Maroc est déjà en ligne et elle est ouverte à l’inscription. Consultable sur l'adresse suivante:
J aimerai recevoir svp toutes les nouvelles publication concernant l enseignement du français langue étrangère.Merci bien
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Rajae EL-MESSAOUDI
Le 26/06/2019
s il vous plait j ai une question : QUELS SONT-SELON VOUS EN TANT QUE PROFESSEURS- LES FACTEURS QUI RENDENT L APPRENTISSAGE D UNE OEUVRE INTÉGRALE DIFFICILE POUR LES APPRENANTS
vos réponses vont me beaucoup aider mercii
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le modérateur
Le 27/06/2019
Bonsoir
Voici la réponse que je vous ai envoyée sur votre e-mail:
A- Curriculaires : l’adoption des œuvres intégrales dans le cadre de l’enseignement/apprentissage des langues relève d’une didactique de lange maternelle DLM et non pas du FLE. Des élèves qui maitrisent la langue dans sa facette communicative peuvent étudier des œuvres littéraires, ce n’est pas le cas chez nous. Les choix actuels ont singé dans les détails des choix faits en France (œuvres, lecture méthodique, etc.). ( voir notre article intitulée « Quand les DNL sont enseignées en français ; … » dans la revue publiée par l’AMEF « recherches pédagogiques » n° 19 parue en 2018
B- Pédagogiques : les élèves accusent beaucoup de déficits linguistiques au primaire et au collège : ils n’ont pas les capacités requises (linguistiques, textuelles, culturelles, etc.) pour pouvoir appréhender une œuvre sans problème de compréhension
C- Didactiques : certains choix et certaines pratiques de classe ont abordé les œuvres du point de vue purement littéraire et formalisant ; on délaisse généralement le contenu esthétique de l’œuvre pour faire des gymnastiques théoriques qui relèvent des théories narratologiques, stylistiques, énonciatives, etc.
D- Socioculturelles : l’acte de lire n’est pas ancré dans les traditions de la société marocaine alors que les œuvres sont soumises à cette tradition ; nous n’avons pas l’habitude (même pour les adultes) de lire des romans, des revues sauf dans la cadre d’un projet utilitaire (examen, entretien,, etc.)
Commentaires
1 Anhichem Abderrahim Le 09/04/2018
2 Boudchiche Jazila Le 16/01/2019
3 Rajae EL-MESSAOUDI Le 26/06/2019
vos réponses vont me beaucoup aider mercii
4 le modérateur Le 27/06/2019
Voici la réponse que je vous ai envoyée sur votre e-mail:
A- Curriculaires : l’adoption des œuvres intégrales dans le cadre de l’enseignement/apprentissage des langues relève d’une didactique de lange maternelle DLM et non pas du FLE. Des élèves qui maitrisent la langue dans sa facette communicative peuvent étudier des œuvres littéraires, ce n’est pas le cas chez nous. Les choix actuels ont singé dans les détails des choix faits en France (œuvres, lecture méthodique, etc.). ( voir notre article intitulée « Quand les DNL sont enseignées en français ; … » dans la revue publiée par l’AMEF « recherches pédagogiques » n° 19 parue en 2018
B- Pédagogiques : les élèves accusent beaucoup de déficits linguistiques au primaire et au collège : ils n’ont pas les capacités requises (linguistiques, textuelles, culturelles, etc.) pour pouvoir appréhender une œuvre sans problème de compréhension
C- Didactiques : certains choix et certaines pratiques de classe ont abordé les œuvres du point de vue purement littéraire et formalisant ; on délaisse généralement le contenu esthétique de l’œuvre pour faire des gymnastiques théoriques qui relèvent des théories narratologiques, stylistiques, énonciatives, etc.
D- Socioculturelles : l’acte de lire n’est pas ancré dans les traditions de la société marocaine alors que les œuvres sont soumises à cette tradition ; nous n’avons pas l’habitude (même pour les adultes) de lire des romans, des revues sauf dans la cadre d’un projet utilitaire (examen, entretien,, etc.)