Dans le cadre d’un travail de conception pédagogique ( d’un outil, d’un contenu, etc.), la différence entre faire de la SIMPLICITE et faire du SIMPLISME, sur le plan pratique, ne tient qu’à un fil très fin et très délicat :
En effet, en faisant du SIMPLISME, on croirait faire de la SIMPLICITE ;
Mais sur le plan de la pensée, la SIMPLICITE est un processus de simplification ancré dans une vision cognitive structurée, dans une conception méthodologique reconnue, alors que le SIMPLISME est un ensemble de raccourcis qui font semblant d’être une simplification à l’allure cognitive floue et au mécanisme méthodologique décousu.
Faire de la SIMPLICITE suppose une réflexion d’adaptation et de rationalisation des modalités d’apprentissage au niveau des contenus, des méthodes, des évaluations, selon des choix (pédagogiques, culturels, psychologiques) clairs et bien pensés, alors que faire du SIMPLISME renvoie à des opérations hâtives qui tendent à écourter, à raccourcir, à « apetisser », à miniaturiser, … généralement sur le plan formel ( par exemple, au lien d’un texte, on retient la phrase, au lieu de la phrase on retient le mot ).
La SIMPLICITE joue sur le qualitatif et le SIMPLISME joue sur le quantitatif.
Faire, enfin, de la SIMPLICITE vise à comprendre pour encadrer et aider, … ; faire du SIMPLISME "vise" à contourner pour se débarrasser et se décharger, ….
Abdelaziz D.
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