Au de-là de certains aspects positifs des réseaux (dits sociaux) et de leur prolongement "sophistiqué" de certains phénomènes sociaux et humains déjà existants liés à la communication, au partage, etc., il est tout à fait remarquable la genèse et la constitution d’un courant tumultueux, d’une vague furieuse d’usagers et d’internautes, qui vont grandissant et dont l’extension est de plus en plus exponentielle.
Certains l’assimilent au phénomène de médiocrité, d’autres lui attribuent des appellations « euphémisées » d’utilisation profane ou débutante, … mais ce courant et cette vague d’usagers, progénitures d’un Web 2.0. manipulateur et largement spécieux, expriment leur voix et dessinent leur voie avec une certitude et une avancée inquiétantes. Dans leur invasion, ils sont en train de banaliser (et même d’éclipser, malheureusement) les plumes nobles, les pensées raisonnables, les idées profondes, les analyses rigoureuses, les commentaires référencés, etc.
Si l’on veut brosser un portrait sommaire de ce courant, on peut dire qu’Il est passionnel, catégorique, machiavélien, exhibitionniste, arrogant, impulsif, imprévoyant, ignorant, solidaire, populiste, écervelé, hostile, belliqueux, agressif, excessif, impétueux, arriviste, amoral, répétitif, … et la liste est loin d’être close.
Ses outils (ses armes) sont à peu près les mêmes : l’intimidation, le simplisme, le sarcasme roturier, le raccourci, l’incivilité, l’agressivité, et tutti quanti
A la longue, cela ne peut conduire qu’à la médiocrité, l’artificialité, la superficialité, la stéréotypie, l’incompréhension, le conflit, etc. A ce niveau, la boutade d’Umberto Eco sur le droit de parole sur les réseaux résume mieux cet état de choses et de faits.
https://www.linkedin.com/in/abdelaziz-dadi-61297462/recent-activity/all/
Ajouter un commentaire